Douleur chronique : l’épigénétique révèle de nouvelles pistes

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Responsable de la recherche et de l’innovation à la Clinique romande de réadaptation (SUVA – Sion), Dr Bertrand Léger révèle dans un article paru dans WATSON de nouvelles perspectives sur la douleur chronique. Ses recherches sur les microARN ouvrent des voies prometteuses pour le diagnostic et le traitement de cette affection complexe.

La douleur chronique, qui touche environ 20% de la population en Suisse, comme en Europe, représente un défi majeur pour la médecine moderne. 

Pour les patients qui en souffrent, c’est une expérience dévastatrice qui bouleverse leur vie quotidienne. Oscillant entre espoir et résignation, ils font face à un « ébranlement identitaire » où leur existence est profondément altérée.

Les microARN : clés du diagnostic et du traitement

Les travaux du Dr Léger se concentrent sur le rôle des microARN dans la douleur chronique. Ces petites molécules, qui régulent l’expression des gènes, pourraient servir de biomarqueurs spécifiques pour chaque type de douleur. 

Cette découverte ouvre la voie à des diagnostics plus précis et personnalisés, permettant potentiellement une catégorisation rapide et fiable des différentes formes de douleur chronique.

Vers une approche thérapeutique novatrice

Au-delà du diagnostic, les recherches du Dr Léger suggèrent que les microARN pourraient être la clé de nouvelles approches thérapeutiques.

En ciblant spécifiquement ces molécules impliquées dans la douleur chronique, il serait possible de moduler l’expression des gènes pour soulager la douleur de manière plus efficace et durable.

Cette perspective novatrice pourrait révolutionner le traitement de la douleur chronique, offrant un espoir renouvelé aux patients qui luttent quotidiennement contre cette condition invalidante.

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