Grâce à une nouvelle technique non invasive de stimulation cérébrale, des scientifiques de l’EPFL, basés notamment à la Clinique romande de réadaptation, montrent qu’il est possible d’améliorer l’activité des structures cérébrales profondes et d’améliorer l’apprentissage moteur. La recherche ouvre de nouvelles voies pour les traitements non invasifs des troubles cérébraux.
Aujourd’hui, des scientifiques dirigés par Friedhelm Hummel, titulaire de la chaire Defitech de neuro-ingénierie clinique à la Faculté des sciences de la vie de l’EPFL, ont mis en œuvre une nouvelle technique appelée « stimulation électrique par interférence temporelle transcrânienne » (tTIS) pour la neuromodulation non invasive chez l’homme afin de cibler avec succès les structures profondes et d’améliorer l’apprentissage de la motricité chez des sujets âgés en bonne santé.
La recherche est publiée dans Nature Neuroscience par les premiers auteurs Maximilian J. Wessel et Elena Beanato.
« C’est la première fois, chez l’homme, que la possibilité de neuromoduler le striatum de manière non invasive et focale et d’améliorer le comportement respectif est démontrée », explique le Prof. Friedhelm Hummel.
Lire l’article : Noninvasive theta-burst stimulation of the human striatum enhances striatal activity and motor skill learning | Nature Neuroscience
Source : EPFL