Des examens échographiques au lit du patient grâce aux ultrasons ultraportables

ButterflyiQ+ image couverture

Directement connectés à une tablette ou à un smartphone, les échographes ultraportables amènent aujourd’hui une nouvelle révolution dans le monde médical. Précurseur en Suisse romande, l’Hôpital du Valais est l’un des premiers hôpitaux à avoir déployé cette technologie intégrée au sein de son institution.

Fort de l’expérience du Dr Tristan Deslarzes, médecin adjoint des urgences, lors d’une expérience dans un service d’urgence aux États-Unis en 2018, l’Hôpital du Valais a constitué un groupe de travail pluridisciplinaire (composé de deux médecins adjoints du service des urgences (Dr Tristan Deslarzes et Dr Julien Coiffier), un représentant du service biomédical et membre du centre de recherche et d’innovation clinique (Vincent Trachsel), un représentant du service IT (Philippe Ballestraz) et un représentant du Business Development (Yanick Esborrat)) pour implémenter ces nouveaux dispositifs au sein de l’institution et s’assurer de la documentation nécessaire et de la sécurité des données médicales.

Leur collaboration a permis de franchir les différentes étapes de validation (juridique, protection des données, sécurité, informatique, finances, formation, etc.) et l’ultrason ultraportable a pu être adopté comme outil de travail quotidien.

Une prise en charge plus rapide, un diagnostic plus précis

 « Là-bas (ndlr. aux Etats-Unis), les ultrasons ultraportables du type Butterfly commençaient à être implémentés à grande échelle (ndlr. en 2018), et j’ai pu en mesurer l’impact positif au quotidien. En effet, ces sondes uniques sont très pratiques, intuitives, avec de nouvelles fonctionnalités mises à jour régulièrement. Elles offrent la possibilité de mise en réseau des images, et sont donc également adaptées à la télémédecine. Ces outils s’inscrivent parfaitement dans la médecine 4.0 » explique le Dr Tristan Deslarzes, médecin adjoint des urgences.

Le Butterfly iQ+ – outil adopté par l’Hôpital du Valais – permet par exemple une échographie de l’ensemble des parties du corps. Outre sa praticité, ce dispositif est un atout pour le services des urgences et pour les patients, dans la sécurisation des gestes invasifs.

Ultraportables, au format mini, ces appareils peuvent être placés dans la poche du/de la praticien.ne et utilisés en tout temps…faisant quasiment partie de l’examen clinique, à l’image du stéthoscope !

La précision dans tout ça ?

« Des tests ont été effectués au Service de radio-oncologie de l’hôpital de Sion. Les spécialistes ont calculé le volume vésical d’un patient grâce à un scanner et ensuite avec l’ultrason Butterfly. Les résultats ont montré que la sonde Butterfly donne des valeurs de volumes vésicaux plus précises que celles données par des systèmes dédiés coutant cinq fois plus cher », informe Vincent Trachsel, représentant du service biomédical et membre du centre de recherche et d’innovation clinique. « Ces ultrasons ont donc toute leur place au sein d’un hôpital. »

copyright Butterfly Networks

Source : Hôpital du Valais (copyright image de couverture HVS)

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